Les Carnets d’alerte

Édités par les Presses du Châtelet, ces carnets sont des livres accessibles à tout public. Ils se lisent facilement. A travers ces carnets, notre but n’est pas d’être exhaustif, nous souhaitons donner les éléments essentiels et indispensables.

Afin de réaliser ces enquêtes, j’interroge au moins une trentaine de personnes : des acteurs de la société civile, des chercheurs, des politiques… Il m’a semblé important de rencontrer directement et de vive voix la majorité des personnes interrogées.

Toutes les informations sont sourcées à travers les notes.   A chaque fois, je me suis efforcée, autant que possible, de consulter le document ou de contacter l’organisme à l’origine du chiffre ou de l’information et non de reprendre des données citées dans des journaux ou des livres.

Vous pouvez acheter les Carnets d’alerte en ligne.

Retrouver également des articles, interviews et vidéos sur le site internet de Carnets d’alerte.

L’humain au risque de l’intelligence artificielle

Que cache au juste l’intelligence artificielle ? Pierre Rabhi nous rappelle qu’elle est avant tout fille de l’aptitude humaine. Les ordinateurs, en effet, n’ont ni intelligence propre ni états d’âme : ils sont surtout d’incroyables machines à calculer, à « avaler » des données. Les entreprises rivalisent d’imagination pour les récolter et tenter de cibler leur publicité. Certains États les utilisent pour surveiller les citoyens. L’art de l’indiscrétion est ainsi généralisé.

Présentée comme la solution idéale à de nombreux maux, l’intelligence artificielle a toutefois des limites, dont une essentielle : la pollution liée au numérique. 

Juliette Duquesne a interrogé plus de 80 personnes à travers le monde. Son enquête montre que l’intelligence artificielle, déjà exploitée dans de multiples secteurs de notre société, présente des risques bien plus insidieux que ceux décrits par la science-fiction.

Est-il possible de construire un numérique moins envahissant, plus sobre, libre et convivial ? Des solutions existent, déjà expérimentées par la société civile, que ce carnet propose de partager.

Vivre mieux sans croissance

La planète étouffe sous l’effet des nuisances de l’humain. La biodiversité s’amenuise. Le dérèglement climatique s’accentue. La pollution des sols, de l’eau et de l’air s’aggrave…

Dans le même temps, nos leaders continuent à rechercher la croissance à tout prix, comme s’il s’agissait d’une panacée, alors qu’elle inflige à la nature et aux ressources vitales des dégradations irréversibles. Le consommateur, lui, n’est jamais rassasié, constamment incité à acquérir du superflu.

La croissance à marche forcée est-elle le seul moyen d’éradiquer le chômage et de résoudre les problèmes de la dette ? Depuis plus d’un demi-siècle, Pierre Rabhi prône au contraire la « sobriété heureuse » et la « puissance de la modération ». Oui, dit-il, nous pouvons vivre mieux sans croissance. D’autres modes d’existence sont possibles, sans que nous soit pour autant imposée une dictature verte.

À l’appui de ces convictions mises à l’épreuve des faits, Juliette Duquesne a enquêté et interrogé quelque soixante spécialistes – économistes, sociologues, politologues, entrepreneurs –, ainsi que des citoyens d’Europe, d’Afrique et d’Asie.

L’eau que nous sommes, un élément vital en péril

« Vous êtes et nous sommes tous de l’eau », répond souvent Pierre Rabhi aux journalistes qui l’interpellent sur cet élément vital. L’océan, l’un des poumons de notre planète, est en grand danger. Les humains l’ont trop longtemps considéré comme une poubelle, tout comme les mers et les rivières. L’agriculture intensive, l’utilisation massive d’engrais chimiques sont la principale cause de pollution et de consommation de l’eau douce.

En France, les pesticides sont présents dans la quasitotalité des cours d’eau et des nappes phréatiques.Les quelque 60 chercheurs, agriculteurs et acteurs de la société civile interrogés pour ce livre le rappellent avec force : l’eau est indispensable à la vie. Chaque jour dans le monde, près de mille enfants de moins de 5 ans meurent d’avoir bu de l’eau insalubre. Objet des convoitises de sociétés multinationales, l’eau est un bien commun qui nécessite une gestion collective.

Comment la consommer de façon plus sobre, écologique, équitable et locale ?

Pour en finir avec la faim dans le monde

Afin de justifier l’agriculture intensive, certains nous expliquent que, depuis cinquante ans, la faim dans le monde a régressé. Et qu’il est impossible de nourrir 7 milliards d’humains en recourant à des techniques respectueuses de l’environnement.

Comment justifier qu’aujourd’hui des enfants, des femmes et des hommes meurent encore de faim ? Et surtout, comment mettre un terme à ce délit collectif insoutenable ?

Entre surabondance et pénurie, le système alimentaire mondial actuel est en échec. Pour faire face à l’augmentation de la population et à la dégradation de l’environnement, des choix urgents s’imposent.

L’agroécologie, qui ne requiert aucun pesticide chimique, est parfaitement adaptée à la condition souvent précaire des paysans. Elle est la solution pour, enfin, éradiquer la faim dans le monde.

Reposant sur une enquête approfondie, ce livre propose des solutions. Oui, il est possible de nourrir tous les enfants que porte notre Terre.

Les semences, un patrimoine vital en voie de disparition

Trois quarts des variétés de semences ont disparu en un siècle. Or les semences sont la base même de la vie. Comment expliquer, alors, que ce sujet crucial ait été si longtemps maintenu hors de portée et de compréhension du grand public ?

La réglementation, il est vrai, est particulièrement complexe. Mais surtout, celui qui possède la semence contrôle toute la chaîne alimentaire. Détenir ce marché mondial représente des enjeux financiers colossaux.

Cette appropriation du bien commun a commencé à se mettre en place, il y a plus de cinquante ans, avec les semences industrielles. Aujourd’hui, elle s’accentue avec les OGM et les « nouveaux OGM », privant des paysans du monde entier du droit élémentaire de cultiver leurs propres graines.

Comment et pourquoi ce bien si précieux, qui devrait appartenir à tous, a-t-il été privatisé ? Quelles sont les conséquences d’une telle logique ? Quels risques fait-elle courir à la nature, dont l’être humain est lui-même une composante ? Telles sont les questions, vitales pour l’avenir, abordées dans ce carnet d’alerte.

Les excès de la Finance

Les excès de la Finance
ou l’art de la prédation légalisée

Bourse ou la vie ! Peu d’injonctions caractérisent mieux notre époque. Les choix et les orientations dites économiques de nos sociétés sont une catastrophe pour la plus grande partie de l’humanité. La financiarisation de l’économie a des conséquences négatives concrètes sur les États, les citoyens, les entreprises, les salariés, le prix des denrées alimentaires de base ou, plus grave encore, la nature…

Déficits, subprimes, fonds de pension, produits dérivés, trading haute fréquence… Autant de termes, souvent opaques, qui ont envahi notre quotidien et conquis la planète, non sans ravages. Les récentes crises financières n’ont pourtant guère connu de précédents. L’ampleur de tels ouragans mérite explications et information, pour tenter de comprendre l’univers de la finance sans le caricaturer. Ce livre présente des solutions pour éviter une nouvelle crise de grande ampleur. Et pour promouvoir une finance éthique et solidaire, en mesure d’enrayer une logique contraire à l’équité.